Désirer tant

Publié aux éditions Esse Que

Quatrième texte de l’autrice et metteuse en scène Charlotte Lagrange, Désirer tant creuse le sillon d’une écriture à la croisée de l’intime et du politique en déployant une fresque sur trois générations de femmes, de la deuxième guerre mondiale à aujourd’hui.


L’histoire familiale a ses trouées et ses résurgences. Drames et petites misères, poids des silences et tabous. Charlotte Lagrange signe une fresque au féminin où chacun se débat au milieu de l’éclat de ses désirs se fracassant contre les carcans sociaux, où l’ivresse de vie valse avec les ballottements de l’Histoire sur un flonflon lancinant.

Thomas Flagel, Poly

Saison 22/23

8-9 février 2023 – Théâtre du Beauvaisis – SN de Beauvais

Saison 21/22

→ 16 novembre 2021 – Théâtre Edwige Feuillère Vesoul
→ 10 décembre 2021 – Le rayon vert – St Valery en Caux

Saison 20/21

→  17-20 novembre 2020 – Théâtre de la Croix Rousse –  Lyon
→ 24 novembre 2020 – Espace Jean Legendre – Compiègne
→ 12 janvier 2021 – MA – Scène Nationale de Montbéliard
→ 18 février 2021 – Le rayon vert – St Valery en Caux – reporté
→ 21-23 avril 2021 – Théâtre du Beauvaisis – Scène Nationale de Beauvais
→ 5-9 mai 2021 – Théâtre des Quartiers d’Ivry – CDN d’Ivry

Saison 19/20

→ Décembre 2019 – Festival Impatience – Paris / Tremblay En France
→ 15-17 janvier 2020 – Comédie de Béthune – CDN
→ 23-24 janvier 2020 – Théâtre de Châtillon

Saison 18/19

→ 5-9 décembre 2018 – Le NEST – CDN transfrontalier de Thionville Grand-Est
→ 13 décembre 2018 – Nouveau Relax – Scène Conventionnée de Chaumont

Création

→ 7 novembre 2018 – La Filature – Scène Nationale de Mulhouse dans le cadre des Scènes d’automne en Alsace

Distribution

Texte et mise en scène : Charlotte Lagrange

Avec : Hugues de La Salle, Clara Lama Schmit, Constance Larrieu, Jonas Marmy et Marie-Aude Weiss . Ainsi que Julie Palmier lors de la création.

Collaboration à la mise en scène : Valentine Alaqui
Dramaturgie : Mariette Navarro
Musique et sons : Samuel Favart-Mikcha
Lumières : Mathilde Chamoux
Régie générale : Baptiste Douaud
Scénographie : Camille Riquier, 
assistée de Juliette Desproges
Costumes : Oria Steenkiste, assistée de Louise Perra et Juliette Gaudel

Production

Production La Chair du Monde
Coproductions La Filature – Scène Nationale de Mulhouse, Le NEST – CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est, Le Nouveau Relax – Scène Conventionnée de Chaumont, La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France

Avec le soutien de La DRAC Grand Est (dans le cadre de l’aide à la création), la SPEDIDAM, La Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon – Centre National des écritures du spectacle, Théâtre Ouvert – CNDC

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Résidences Le Nouveau Relax – Scène Conventionnée de Chaumont, La Machinerie 54 – Scène Conventionnée d’intérêt national (art et création), Le TIL – Théâtre Ici et Là de Mancieulles, La Filature – Scène Nationale de Mulhouse, Théâtre Joliette – Scène Conventionnée pour les expressions contemporaines.

Ce spectacle bénéficie de septembre 2020 à août 2023 du soutien de la Charte d’aide à la diffusion signée par l’Onda, l’Agence culturelle Grand Est, l’OARA Nouvelle-Aquitaine, l’Odia Normandie, Occitanie en scène et Spectacle Vivant en Bretagne.

Le texte est publié aux éditions esse que.
Il est Lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques ARTCENA.

Spectacle créé le 7 novembre 2018 à la Filature – Scène Nationale de Mulhouse dans le cadre des Scènes d’automne en Alsace

Saga familiale sur 3 générations

C’est en Alsace que cela se passe, au bord d’une forêt de sapins embrumés et habités par les fantômes de la vie d’Olga…
En un coup de fil, Véra apprend d’un même coup l’existence et la mort d’une grand-mère qu’on lui a cachée toute sa vie. Elle accompagne sa mère sur les lieux de la dispersion des cendres, en Alsace, à la lisière d’une forêt de sapins. Mais les fantômes qui peuplent cette forêt croient reconnaître en elle la défunte, cette femme qu’ils ont aimée, désirée, et attendue jusque dans leur mort. Ils amènent alors Véra à retraverser l’histoire en rejouant elle-même la vie de cette grand-mère inconnue. Un parcours où désir et temps dialoguent, s’affrontent et tentent de se dissocier pour suivre une quête insatiable de liberté.
« Je suis partie de l’histoire de ma grand-mère qui n’a jamais regretté son incorporation de force dans le Reich allemand parce qu’elle y a trouvé un échappatoire à la violence familiale. Après la guerre, elle s’est mariée avec mon grand-père juif, sans que ce passé ne semble préoccuper l’un ou l’autre, comme chacun trouvait dans le couple un refuge pour ne pas appartenir à la grande histoire. 
A partir d’eux ainsi que des récits que j’ai collectés, j’ai eu envie de déployer le parcours devenu fictif d’une femme, de son désir sexuel comme de sa quête de liberté, dans la grande histoire. D’interroger la manière dont la politique s’immisce dans l’intime quelque soit la conscience qu’on en a. Et de raconter comment cette tension entre l’intime et le politique se transmet de génération et génération et précisément ici, de mère en fille.  »

Charlotte Lagrange