Les Petits Pouvoirs Photos ©Simon Gosselin

Les Petits Pouvoirs

Tu deviendras une grande
Plus grande que tes petits patrons
Mais pour ça faut bouffer nippon

Imashima, Japon. Laïa est face à un cadavre qui flotte dans un onsen, l’un des fameux bains chauds du pays.

Paris, quelques mois plus tôt. Laïa vient d’être engagée dans une petite agence d’architecture où ses patrons, Benoît et Diane, l’entrainent rapidement dans une spirale de rivalités, de désirs et de rapports de forces.

Alors que les temporalités s’entremêlent, le crime se dévoile et révèle les mécanismes de pouvoir et de domination sexuelle qui se transmettent inconsciemment de génération en génération.

Texte publié par Théâtre Ouvert/Tapuscrit en février 2022 et sélectionné par le Centre National du Livre – CNL pour une bourse à la découverte.

Ce texte a été présenté pour la première fois dans le cadre du Festival Jamais-Lu Paris (5e édition). Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert. Avec le soutien de la SACD France, de la SACD Canada, d’Artcena, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et de la Délégation Générale du Québec à Paris.

Saison 22/23 

28 mars 2023 – Théâtre de Châtillon
12 avril 2023 – NEST – CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est
9 -11 mai 2023 – Théâtre de l’Union – CDN du Limousin

Saison 21/22

3–5 mars 2022 – ACB – SN de Bar le Duc
8–19 mars 2022 – Théâtre Ouvert – Paris
22–26 mars 2022 – La Manufacture – CDN de Nancy
29 mars–1er avril 2022 – Comédie de Reims – CDN
10–11 mai 2022 – Comédie de Valence – CDN de Drôme-Ardèche
17–18 mai 2022 – Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon

Création

22–23 février 2022 – Théâtre du Beauvaisis – SN de Beauvais

Calendrier de Répétitions

du 18 au 30 octobre 2021 – NEST – CDN Transfrontalier de Thionville-Lorraine
du 13 au 23 décembre 2021 à la Comédie de Reims – CDN
du 3 au 15 janvier à l’ACB – Scène Nationale de Bar le Duc
du 24 au 30 janvier au Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon
du 7 au 22 février au Théâtre du Beauvaisis – Scène Nationale de Beauvais

Distribution

Texte et mise en scène Charlotte Lagrange

Avec Simon Copin, Clara Lama Schmit, Pauline Ribat,  Gen Shimaoka et Jean-Baptiste Verquin

Collaboration à la mise en scène Constance Larrieu
Scénographie Camille Riquier, assistée de Salomé Bathany et Aouregan Floc’h
Création sonore Samuel Favart-Mikcha
Création lumières Mathilde Chamoux, assistée de Charlotte Moussié
Costumes Aude Desigaux et Juliette Gaudel
Construction et Régie générale Baptiste Douaud
Régie Son Baptiste Tarlet
Régie Lumières Tatiana Carret
Régie plateau Cléoh Ringeval

Production

Production La Chair du Monde
Coproductions Théâtre du Beauvaisis – SN de Beauvais, Nest – CDN Transfrontalier de Thionville – Grand Est, Comédie de Reims – CDN, Théâtre des Îlets– CDN de Montluçon, ACB – SN de Bar Le Duc, Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, Théâtre Ouvert – CNDC, Théâtre de Châtillon, Théâtre de l’Union – CDN du Limousin

Avec le soutien de La Chartreuse de Villeneuve-Lez-AvignonCentre National des écritures du spectacle, de la SPEDIDAM, et l’aide exceptionnelle de la Direction générale de la création artistique (DGCA)

Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte d’aide à la diffusion signée par l’Onda, l’Agence culturelle Grand-Est, l’OARA Nouvelle Aquitaine, l’ODIA Normandie, Occitanie en scène et Spectacle Vivant en Bretagne.

Le texte est publié chez Théâtre Ouvert éditions, collection Tapuscrit.

Il a été sélectionné par le Centre National du Livre – CNL pour une bourse à la découverte et présenté pour la première fois dans le cadre du Festival Jamais-Lu Paris (5e édition). Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert. Avec le soutien de la SACD France, de la SACD Canada, d’Artcena, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et de la Délégation Générale du Québec à Paris.

Spectacle créé le 22 février 2022 au Théâtre du Beauvaisis – Beauvais

*spectacle créé avec Julie Pilod dans le rôle de Diane, Rodolphe Poulain dans le rôle de Benoît et Sidney Ali Mehelleb dans le rôle d’Etienne

J’ai commencé à écrire Les Petits Pouvoirs en janvier de 2018, de manière nécessaire mais anarchique, entre plusieurs activités. L’écriture m’avait alors entraînée inconsciemment dans le domaine de l’architecture, dans une petite agence aux ambitions internationales, en fantasme du Japon comme d’un paradis perdu. J’avais des bribes de scènes, une recherche à faire sur l’architecture, et un voyage à mener au Japon.

Depuis, je suis partie dans ce pays pendant plus d’un mois et j’ai repris l’écriture presqu’à zéro en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. C’est là que l’histoire a commencé à se déployer. Et surtout, j’ai pu repartir des enjeux profonds qui avaient suscité l’écriture de ce texte. Je voulais interroger le genre dans le travail, et plus précisément j’aimerais travailler sur les mécanismes à l’œuvre dans l’apparition de situations de domination sexuelle au travail. Je voudrais interroger la manière dont nous sommes amenés, que nous soyons hommes ou femmes, à participer à un système et à le perpétuer alors même que nous pouvons en être victimes, alors même que nous pouvons sincèrement souhaiter le changer. Je voudrais raconter ainsi comme un projet commun, une création à venir, peut susciter des enjeux de pouvoir étroitement mêlés à des questions de genre et de désir sexuel.

Charlotte Lagrange, le 27/04/19


« Je voudrais interroger la manière dont nous sommes amenés, que nous soyons hommes ou femmes, à participer à un système et à le perpétuer alors même que nous pouvons en être victimes, alors même que nous pouvons sincèrement souhaiter le changer. » Charlotte Lagrange


Sélection dans les 10 pièces à voir absolument : Le plateau s’offre en CinémaScope. (…) Le propos est audacieusement insolite, donc intrigant. » Télérama, Joëlle Gayot

« Les comédiens, qui portent ce récit troué de secrets, de non dits, d’énigmes, sont remarquables. A la fois très concrets et ambigus, ils parviennent à jouer sur le fil de cette zone intermédiaire entre la face et le caché, à donner à la pièce de Charlotte Lagrange toute sa dualité intrinsèque. » Scèneweb.fr, Marie Plantin

« Le texte porté par les comédiens est précis, avec un travail sur la perversion banale des personnages et met en exergue, avec justesse et sans en avoir l’air, un pan très actuel des relations de pouvoir qui peuvent se développer dans les petites structures. Une très belle découverte et pour finir, n’oubliez pas de dîner japonais ! » Pianopanier.com, Isabelle Buisson

« Un texte sous haute tension abordant de foisonnantes thématiques et l’exacerbation des confrontations » Froggy’s delight, MM

« Une mise en scène joyeux et ludique, malgré les cadavres ensanglantés qui jonchent un peu pesamment la scène, ironie et dérision d’un film gore se série b. – aternoiements et vrai révolte. » hotello, Véronique Hotte