TENTATIVE DE DISPARITION

Alice a disparu. une situation à l’issue incertaine, une traversée du miroir. Dans des dialogues oniriques, par-delà la disparition, Alice et ses proches se parlent de manque, d’amour, du droit à l’utopie, du prix de la liberté.

Création hors les murs

7 octobre 2017 / Musée du Bagage d’Haguenau

Création en salle

17 et 18 octobre 2017 / Nouveau Relax – Scène conventionnée de Chaumont

Tournée
23 novembre 2017 / Point d’Eau, Oswald
24 novembre 2017 / Relais Culturel de Thann
18, 19 et 20 janvier 2018 /  MA – Scène Nationale de Montbéliard
1er février 2018 /  Centre Pablo Picasso d’Homécourt
2 février 2018 /  TIL Théâtre Ici et Là Mancieulles
3 février 2018 /  Maison d’Elsa compagnie du Jarnisy
14 mars 2018 / La Castine de Reichshoffen
15 mars 2018 / La MAC de Bischwiller
5 avril 2018 / l’Espace Rohan, Saverne
6 avril 2018 / La Saline, Soultz-Sous-Forêts

Texte et mise en scène : Charlotte Lagrange

Avec Jonas Marmy, Julie Palmier

Collaboration à la mise en scène : Hugues De La Salle

Lumières : Claire Gondrexon

Son, musiques : Samuel Favart-Mikcha

Scénographie, costumes : Camille Riquier

Administration : Annabelle Couto – Le Bureau des Filles

Photographies : Christophe Raynaud de Lage

Création tout public 2017/2018 La Chair du Monde
2 versions : en salle et hors les murs.

Evaporation

Apparaître c’est rester un appât pour les êtres. La vie dans le monde et sa comédie humaine à jouer par tous. Son corolaire de masques et – d’insupportables – compromissions menaçant chacun de se perdre. Charlotte Lagrange poursuit un sillon de créations dans lequel l’intime se voit violenté par le politique et le collectif. Après l’engrenage de L’Âge des poissons et le poids des mécanismes de la dette comme de l’héritage familial d’Aux Suivants, sa nouvelle pièce, toute en sensibilité, évoque l’impossible refuge dans la disparition.

Thomas Flagel, Poly

Alors qu’Alice s’est évaporée, Réza convoque le passé, le rejoue pour tenter de percer les raisons de son départ. Les scènes apparemment réalistes interrogent leurs rapports au monde, les confrontent, et glissent peu à peu dans l’onirisme.
Alice et Réza se parlent jusque dans la distance, jusque dans l’absence. Les voix des proches d’Alice résonnent sur le plateau – messages sur le répondeur, pensées à peine formulées et peut-être fantasmées. Elles accompagnent le parcours d’Alice, sa tentative réitérée d’évaporation, son trajet dans les rues, dans la mer.
Entre rêve et réalité, le texte et la scénographie jouent sur le trouble, faisant ressurgir la mémoire et ses ottements dans l’espace de l’appartement qui se déstructure petit à petit, comme contaminé par la soif d’ailleurs d’Alice.
Neige, poussière et blancheur transforment le lieu en chambre intérieure de Réza puis d’Alice.
La lumière défait peu à peu l’espace de son épaisseur, l’essentialise par des lignes de fuite à l’image des horizons d’Alice. Le musicien au plateau accompagne ce mouvement. Adjudant de la disparition, il la met en musique et fait ressurgir les voix de la famille d’Alice, la grand-mère qui meure sans sa petite-fille, la soeur qui reproche à l’absence d’être une surprésence, le père qui s’excuse de sa propre disparition…..

Production : La Chair du Monde

Coproductions : MA scène nationale – Pays de Montbéliard, Le Nouveau Relax – Scène conventionnée de Chaumont, Les Scènes du Nord Alsace.

Avec le soutien de : DRAC Grand-Est, Ville de Strasbourg, La Région Grand-Est, l’ADAMI, et la SPEDIDAM.

Lieux de résidence : MA – scène Nationale de Montbéliard, Nouveau Relax – Scène conventionnée de Chaumont, Théâtre de l’Opprimé, La Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab, La Mac – Relais culturel de Bischwiller, Le Musée du Bagage à Haguenau.